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Le marché du travail passe de pénuries persistantes à un surplus de candidats
Note d’analyse Arrive-t-on finalement à combler les postes vacants dans les soins de santé et l’assistance sociale? Vigueur du marché du travail Le taux de chômage est maintenant de 5,7 %, inchangé par rapport au mois précédent. Il était de […]
À l’heure où il peut être alléchant d’abandonner ses études pour entrer sur le marché du travail, est-ce toujours aussi payant de faire des études?
Note d’analyse L’emploi au ralenti : les immigrants payent la note Vigueur du marché du travail Le taux de chômage est demeuré inchangé à 5,7 % en juillet. Il était de 4,5 % l’an dernier. Il y a 9 100 […]
La part des travailleurs canadiens ayant changé d’emploi d’un mois à l’autre a diminué au cours des derniers mois. En mai 2024 (dernières données disponibles), le taux de changement d’emploi est plus faible qu’avant la pandémie.
Les pénuries de main-d’œuvre s’atténuent, mais des pressions persistent sur le marché de l’emploi, surtout en santé.
Le Québec, qui a vu sa propre situation budgétaire se dégrader, espère voir les transferts fédéraux augmenter pour combler une partie de l’écart budgétaire à résorber. La situation financière beaucoup plus serrée du fédéral et ses choix budgétaires vont rendre plus difficile l’augmentation des transferts aux provinces.
Focus sur les répercussions du ralentissement économique sur le marché du travail chez les jeunes âgés de 15 à 24 ans.
Focus sur les répercussions du ralentissement économique sur le marché du travail chez les jeunes âgés de 15 à 24 ans.
Le Québec, qui a vu sa propre situation budgétaire se dégrader, espère voir les transferts fédéraux augmenter pour combler une partie de l’écart budgétaire à résorber. La situation financière beaucoup plus serrée du fédéral et ses choix budgétaires vont rendre plus difficile l’augmentation des transferts aux provinces.
Les Québécoises ont réalisé des progrès énormes en ce qui a trait à leur intégration au marché de l’emploi.
Le recul des postes vacants s’explique en partie par l’arrivée de nombreux immigrants temporaires qui a fait accroître le nombre de travailleurs disponibles au Québec.
Cette analyse vise à mieux comprendre le cadre financier dans lequel le gouvernement du Québec devra évoluer au cours des prochaines années ainsi que les défis auxquels il devra faire face.
Les Québécoises ont réalisé des progrès énormes en ce qui a trait à leur intégration au marché de l’emploi.
Nous avons analysé le parcours des étudiants étrangers (qui représentent près de la moitié des résidents temporaires au Québec), de leur acceptation par un établissement d’enseignement québécois à l’admission à la résidence permanente pour certains, et identifié de nombreuses incohérences dans les politiques et les programmes les encadrant.
Plus d’emplois dans le secteur public : y-a-t-il de quoi s’inquiéter?
L’année 2023 : moins de pénuries sur le marché de l’emploi
L’IDQ a soumis un mémoire dans le cadre des consultations prébudgétaires 2024-2025.
La population active québécoise augmente avec l’arrivée de résidents temporaires
En décembre dernier, Statistique Canada révélait que le nombre d’immigrants temporaires avait atteint 528 000 au Québec au 1er octobre 2023. Ce bond démographique n’est pas sans impact sur le marché du travail québécois.
S’ils ne viennent pas tous pour travailler au Québec – le chiffre inclus notamment des étudiants, des familles accompagnants des travailleurs, des demandeurs d’asile – l’EPA révèle une hausse importante du bassin des travailleurs et des chercheurs d’emploi détenteurs d’un statut temporaire. Cette part de la population active a été multiplié par 4,73 entre 2016 et 2023. Ça peut être des personnes venues spécialement pour travailler (programme des travailleurs temporaires et autres permis de travail), qui travaillent pendant leurs études ou encore qui ont obtenus le droit de travailler en attendant que les autorités statuent sur leur demande de refuge.
Au Québec, entre le second et le troisième trimestre de 2023, le nombre de postes vacants a diminué de 25 430 pour atteindre 165 430. Ceci est cohérent avec la stagnation de l’économie québécoise qui est observée depuis quelques mois.
Note d’analyse Des idées pour 2024 Et éviter que le Québec prenne du retard Cette note propose des pistes de réflexion basées sur les études récentes de l’Institut du Québec pour inspirer des politiques publiques qui permettraient de mieux préparer […]
Note d’analyse Emploi dans la santé et l’éducation : deux dynamiques bien différentes Un marché du travail moins tendu, mais des défis pour la santé et l’enseignement Des signes de relâchement du marché du travail québécois sont manifestes avec […]
Note d’analyse Le point sur la situation économique et financière du Québec Un moment charnière pour les finances publiques du Québec Dans la mise à jour qu’il dépose chaque automne, le ministère des Finances du Québec fait le point sur […]
Rapport Comparer Montréal –5e édition Première de classe pour sa qualité de vie, mais des défis à relever pour propulser son économie L’Institut du Québec (IDQ) publie une nouvelle édition de son étude Comparer Montréal réalisée en collaboration avec la Chambre […]
La performance du secteur manufacturier québécois exige de rehausser les compétences des gestionnaires et des travailleurs. Il faut investir davantage afin d’affronter les difficultés de recrutement et les impératifs environnementaux que connaissent les PME.
En se fondant sur un cadre de référence rigoureux et des paramètres reconnus à l’international, la Grille ÉCO+ a été conçue tant pour les entreprises qui amorcent une démarche de développement durable que pour les décideurs publics qui doivent évaluer les demandes de soutien ou les propositions de fournisseurs en considérant des facteurs autres que les critères financiers traditionnels.
Le nombre de postes vacants diminue pour un 2e trimestre consécutif mais les chômeurs ne suffisent toujours pas à combler tous les postes vacants.
Nous avons analysé le parcours des étudiants étrangers (qui représentent près de la moitié des résidents temporaires au Québec), de leur acceptation par un établissement d’enseignement québécois à l’admission à la résidence permanente pour certains, et identifié de nombreuses incohérences dans les politiques et les programmes les encadrant.
Le nombre de postes vacants diminue pour un 2e trimestre consécutif mais les chômeurs ne suffisent toujours pas à combler tous les postes vacants.
Rapport Le rôle stratégique du tourisme pour le développement économique : Le cas du Grand Montréal Le tourisme est une industrie très importante pour le Québec : avec ses 135 900 emplois, il représente environ 2 % du PIB, autant […]
Nous avons analysé le parcours des étudiants étrangers (qui représentent près de la moitié des résidents temporaires au Québec), de leur acceptation par un établissement d’enseignement québécois à l’admission à la résidence permanente pour certains, et identifié de nombreuses incohérences dans les politiques et les programmes les encadrant.
Le nombre de postes vacants diminue pour un 2e trimestre consécutif mais les chômeurs ne suffisent toujours pas à combler tous les postes vacants.
C’est dans cet esprit que l’Institut du Québec, dans ce mémoire prébudgétaire, propose des recommandations qui permettraient de bâtir cet avenir pour le Québec:
La Loi sur la réduction de l’inflation des États-Unis – Des impacts pour l’économie verte du Québec
Cette édition du Bilan de l’emploi met en évidence des transformations en profondeur du marché du travail québécois. Afin de porter un regard judicieux sur une nouvelle réalité, l’IDQ propose une attention particulière aux déséquilibres du marché de l’emploi et à leurs facteurs déterminants.
Après avoir augmenté de façon quasi ininterrompue depuis le 2e trimestre de 2015 (date à laquelle les premières données comparables ont été publiées), le nombre de postes vacants a finalement décliné entre le deuxième et le troisième trimestre de 2022 en passant de 249 015 à 232 430.
Chaque année, l’Institut du Québec (IDQ) propose un mémoire pré budgétaire qui vise à mettre en relief des enjeux ou des priorités susceptibles d’inspirer le ministère des Finances du Québec dans l’élaboration de son budget ainsi que des simulations de long terme sur les revenus et les dépenses du gouvernement. En contrepartie, l’IDQ n’a pas l’habitude de produire de mémoire ou d’analyse portant spécifiquement sur les mises à jour économique et financière, habituellement déposées à l’automne.
Cette édition des Signes vitaux, publiée par la FGM et Centraide du Grand Montréal en collaboration avec l’Institut du Québec, se veut un état de la situation du logement dans le Grand Montréal. Plus spécifiquement, notre étude examine les deux variables clés que sont l’accessibilité et l’abordabilité des logements. Elle comprend également une cartographie des secteurs et des groupes les plus vulnérables face aux tendances économiques et immobilières actuelles.
Retenir un peu plus longtemps les Québécois qui approchent la retraite et faire revenir ceux qui ont déjà fait le saut : voilà certaines des pistes de solution mises de l’avant par les entreprises et les gouvernements pour faire face aux pénuries de main-d’œuvre qui sévissent un peu partout au Québec. Mais tout comme l’immigration ou l’automatisation, le recours aux travailleurs plus âgés n’est pas une solution magique. Afin de traverser la prochaine décennie, qui comptera plus de départs à la retraite que de jeunes entamant leur carrière, c’est une multitude de mesures qu’il faudra mettre en place. Et pour qu’elles soient efficaces, il est essentiel d’évaluer correctement le potentiel de chacune et d’identifier les défis à sa mise en œuvre.
Le nombre de postes vacants a légèrement augmenté entre le quatrième trimestre de 2021 (241 195 postes) et le premier trimestre de 2022 (245 470 postes).
Le nombre de postes vacants a légèrement augmenté entre le quatrième trimestre de 2021 (241 195 postes) et le premier trimestre de 2022 (245 470 postes).
La Fondation du Grand Montréal (FGM) a rendu publique l’édition 2022 de sa série de rapports Signes vitaux du Grand Montréal, qui porte sur la situation des femmes et des filles dans la région métropolitaine. Cette étude porte sur trois enjeux clés : les violences envers les femmes, leur état de santé mentale, ainsi que leurs conditions de travail et d’intégration en emploi. Le rapport rend aussi compte des situations différenciées vécues par les femmes membres de la communauté LGBTQ2S+, autochtones, immigrantes, racisées, jeunes ou adolescentes, aînées, monoparentales, en situation de handicap ou bien d’itinérance.
En raison des récents développements du marché du travail et des changements apportés à certaines approches de la politique d’immigration, cette note de recherche vise à brosser un portrait plus à jour de l’immigration et à formuler des recommandations afin d’améliorer les stratégies d’attraction, d’intégration et de rétention des immigrants au Québec.
Les écarts de revenus entre les hommes et les femmes qui ont un parcours similaire et qui travaillent à temps plein, s’élèvent en moyenne à 9 % et ce, dès la première année suivant l’obtention de leur diplôme postsecondaire
Le contexte énergétique mondial évoluera de façon marquée dans les années à venir, tant en raison des transformations structurelles des économies, renforcées par la pandémie de COVID-19, que des objectifs de réduction des gaz à effet de serre auxquels se sont engagés la plupart des pays dans leurs efforts pour contrer le réchauffement climatique.
Le nombre de postes vacants n’a presque pas augmenté entre le troisième (238 050) et le quatrième (238 140) trimestre de 2021.
Au lendemain du dépôt du budget du Québec 2022-223, l’Institut du Québec vous propose son analyse.
Simulations de long terme des dépenses et des revenus du gouvernement du Québec.
Notre analyse démontre que le marché du travail québécois s’est presqu’entièrement remis des dommages causés par les premières vagues de la pandémie. Mais la crise sanitaire a tout de même exacerbé certaines faiblesses et fait ressortir de nouveaux défis.
C’est dans cet esprit que l’Institut du Québec, dans ce mémoire prébudgétaire, propose des recommandations qui permettraient de bâtir cet avenir pour le Québec:
L’Institut du Québec souhaite contribuer à la réflexion nécessaire au sujet de l’intégration des risques climatiques dans les finances publiques et le processus budgétaire. Une feuille de route est proposée pour identifier les éléments les plus pressants ou prometteurs afin de lancer les travaux nécessaires dans l’administration publique.
Entre le troisième trimestre de 2019 et le troisième trimestre de 2021, six secteurs sont responsables de près de 80% de la croissance des postes vacants. Cependant les dynamiques à l’œuvre sont de deux types : alors que certains secteurs ne parviennent pas à attirer assez de travailleurs pour retrouver le niveau d’emploi d’avant la pandémie, d’autres ont largement dépassé ce niveau mais sont quand même aux prises avec une hausse importante des postes à pourvoir.
La création d’emplois dans le secteur des technologies de l’information (TI) s’est accélérée plus rapidement à Montréal que dans plusieurs autres métropoles nord-américaines au cours de la pandémie, mais des défis majeurs se profilent à l’horizon alors que la ville fait face à une concurrence de plus en plus vive pour attirer talents, entreprises et investissements.
L’Institut du Québec, la Chaire en fiscalité et en finances publiques de l’Université de Sherbrooke, le Comité des politiques publiques de l’Association des économistes québécois et le CIRANO se sont mobilisés.
Le taux d’emploi (86,1 %) tout comme le taux d’activité (90,1 %) des travailleurs du principal groupe d’âge (25 à 54 ans) atteignent des records en octobre 2021.
Soumises à une pression croissante, les entreprises devront de plus en plus intégrer les notions en responsabilité sociale d’entreprise (RSE) dans leurs pratiques d’affaires. Les experts sont unanimes : les prochaines années et décennies seront assurément marquées par un virage incontournable en matière de pratiques de RSE.
Pour l’Institut du Québec (IDQ), qui a publié de nombreuses études sur ces enjeux et poursuit ses travaux sur cette problématique, cette orientation constitue une très bonne nouvelle. Par ces interventions, le gouvernement du Québec s’attaquera à un enjeu majeur pour l’économie et la société. En vue de la mise à jour économique qui viendra préciser les pistes d’intervention évoquées dans le discours inaugural et dont le dépôt est prévu pour le 25 novembre prochain.
Le taux d’emploi (86,1 %) tout comme le taux d’activité (90,1 %) des travailleurs du principal groupe d’âge (25 à 54 ans) atteignent des records en octobre 2021.
Combien gagnent les Québécois? Quel est le véritable portrait de la situation? Comment se compare véritablement le Québec avec l’Ontario? Quels sont les écarts salariaux entre les deux provinces?
Quelles sont les obligations des entreprises envers la société et la planète? Voilà une question qui occupe aujourd’hui un espace croissant dans les débats publics. Les enjeux environnementaux, les préoccupations de la jeune génération et la pandémie de la COVID-19 ont insufflé une intensité nouvelle à ces thèmes.
En septembre 2021, le taux d’activité des femmes de 25 à 54 ans a atteint son plus haut sommet (87,7 %) depuis que Statistique Canada compile les données, soit 1976.
Au deuxième trimestre de 2021, le nombre de postes vacants s’est élevé à
La campagne électorale en cours représentait une occasion en or pour les différents partis de proposer une nouvelle façon pour les gouvernements de soutenir notre économie, de concevoir le développement et leurs politiques de main d’œuvre.
• Malgré des progrès notables au chapitre du taux chômage, qui a reculé de 0,3 point de pourcentage pour s’établir à son niveau le plus faible enregistré depuis le début de la pandémie (5,8 %), l’emploi déçoit avec un léger recul de 11 000 emplois
Si le phénomène de la déconsommation était sur les radars des experts marketing depuis plusieurs années, la pandémie l’aurait amplifiée en imposant la plus grande expérience planétaire de déconsommation jamais imaginée.
La pandémie de COVID-19 a mis en relief les graves carences dans la prise en charge des personnes âgées hébergées dans les Centres d’hébergement et de soins de longue durée, les CHSLD.
Marché du travail au Québec: Davantage d’opportunités, mais le chômage de longue durée demeure élevé
Des signaux encourageants : le taux de sous-utilisation de la main-d’œuvre diminue de 1,2 point de pourcentage en juillet 2021 pour atteindre 12 %. Il s’agit du plus faible taux depuis le début de la pandémie.
Il y a 63 300 personnes de plus dans la population active, notamment grâce au retour des jeunes (+39 000) et des femmes (+29 900).
Plus de postes vacants, plus de chômeurs. Au premier trimestre de 2021, le nombre de postes vacants s’est élevé à 146 865
Selon les dernières données de l’Enquête sur la population active, la situation de l’emploi est stable en mai 2021
La crise sanitaire a non seulement créé de nouveaux bassins de chômeurs et poussé de nombreuses personnes vers l’inactivité, mais elle a aussi exacerbé les besoins de main-d’œuvre dans certaines industries
Les femmes sont plus touchées par les restrictions depuis le début de 2021. C’est surtout le cas en avril alors qu’elles enregistrent une perte de 19 000 emplois (+5 700 emplois chez les hommes).
Note d’analyse Mise à jour : Aérospatiale – Un an après la pandémie, les besoins sont encore plus importants Téléchargez la note d’analyse en français (PDF) Téléchargez la note d’analyse en anglais (PDF) Les deux rapports sur l’aérospatiale publiés […]
Un an après le début de la pandémie, le Québec fait preuve de résilience avec une baisse limitée de l’emploi chez le principal groupe de travailleurs (les 25-54 ans)
Alors que la pandémie de la COVID-19 frappait la province et qu’une grande partie de l’économie était mise sur pause, les pertes d’emplois colossales survenues en avril ont fait craindre le pire. Heureusement, l’assouplissement des contraintes sanitaires entre mai et septembre et des restrictions de santé publique moins strictes d’octobre à décembre 2020 auront favorisé une importante récupération des emplois perdus. Si bien que le nombre d’emplois au Québec en décembre 2020 avait atteint 97 % du niveau observé en décembre 2019, soit avant la pandémie.
Un taux de postes vacants record…malgré la pandémie!
Alors que la pandémie de la COVID-19 frappait la province et qu’une grande partie de l’économie était mise sur pause, les pertes d’emplois colossales survenues en avril ont fait craindre le pire. Heureusement, l’assouplissement des contraintes sanitaires entre mai et septembre et des restrictions de santé publique moins strictes d’octobre à décembre 2020 auront favorisé une importante récupération des emplois perdus. Si bien que le nombre d’emplois au Québec en décembre 2020 avait atteint 97 % du niveau observé en décembre 2019, soit avant la pandémie.
Un an après le début de la pandémie, le Québec fait preuve de résilience avec une baisse limitée de l’emploi chez le principal groupe de travailleurs (les 25-54 ans)
Malgré une légère accalmie, le marché du travail québécois présentait en décembre 2020 un nombre élevé de postes à pourvoir. La demande de main-d’oeuvre demeurait élevée dans plusieurs secteurs clés de l’économie en dépit de la deuxième vague. C’est ce qui ressort des plus récentes données publiées par Statistique Canada sur les postes vacants pour le mois de décembre 2020.
Alors que la pandémie de la COVID-19 frappait la province et qu’une grande partie de l’économie était mise sur pause, les pertes d’emplois colossales survenues en avril ont fait craindre le pire. Heureusement, l’assouplissement des contraintes sanitaires entre mai et septembre et des restrictions de santé publique moins strictes d’octobre à décembre 2020 auront favorisé une importante récupération des emplois perdus. Si bien que le nombre d’emplois au Québec en décembre 2020 avait atteint 97 % du niveau observé en décembre 2019, soit avant la pandémie.
Lutter contre les inégalités pandémiques et accroître la productivité : mémoire de l’IDQ pour les consultations prébudgétaires du gouvernement du Québec 2021-2022
En janvier 2021, le Québec a perdu 97 900 emplois pour atteindre 94,2 % du niveau d’emploi prépandémie (février 2020). La fermeture des commerces non essentiels décrétée par le gouvernement du Québec dès le 25 décembre est en grande partie responsable de ces pertes d’emplois.
Les perturbations sociales et économiques sans précédent engendrées par la pandémie de la COVID-19 nous incitent, plus que jamais, à mettre de côté les différences et à unir nos forces et nos idées pour trouver des solutions nouvelles et créatives aux enjeux que nous vivons. C’est dans cet esprit de collaboration que le Comité des politiques publiques de l’Association des économistes québécois et l’Institut du Québec ont réuni une dizaine d’experts* pour réfléchir aux questions de finances publiques et proposer des solutions pragmatiques pour affronter les défis budgétaires du Québec.
En décembre 2020, le Québec a perdu 16 800 emplois pour atteindre 97,1 % du niveau d’emploi enregistré en février dernier. Le mois précédent, le Québec avait enregistré un gain d’emplois du même ordre de grandeur (15 700), ce qui nuance le portrait.
Les travailleurs du principal groupe d’âge (25-54 ans) continuent d’être en bonne position avec un taux d’activité stable et un taux de chômage à la baisse. Cependant, plusieurs indicateurs restent inquiétants.
Malgré la pandémie qui sévissait toujours, le marché du travail québécois présentait en octobre 2020 un nombre historiquement élevé de postes à pourvoir. La demande de main-d’oeuvre demeurait élevée dans plusieurs secteurs clés de l’économie en dépit de la deuxième vague. C’est ce qui ressort des plus récentes données publiées par Statistique Canada sur les postes vacants pour le mois d’octobre 2020.
Amorcée depuis la levée du premier confinement en juin dernier, la relance de l’emploi au Québec a toutefois ralenti depuis quelques mois. Les restrictions sanitaires mises en place en octobre ont été maintenues, et dans certains cas renforcés, atténuant ainsi la reprise observée au cours de l’été. Néanmoins, avec une création nette de 15 700 emplois, presque en totalité à temps plein, le Québec a récupéré près de 97,5 % du niveau d’emploi enregistré en février dernier.
Alors qu’avant la pandémie les jeunes de 15 à 24 ans étaient plus que jamais sollicités par les employeurs pour intégrer le marché du travail, ce groupe d’âge s’avère actuellement le plus durement touché par la crise. Les données à ce chapitre sont sans équivoque : bien que les 15-24 ans ne représentent que 13 % des travailleurs du Québec, ce groupe populationnel a subi plus de la moitié (53,6 %) des pertes d’emplois survenues au Québec entre octobre 2019 et octobre 2020. Préoccupante, cette situation –et les écarts constatés avec les autres groupes d’âge– s’avèrent toutefois similaires en Ontario.
Après cinq mois positifs, la reprise de l’emploi au Québec s’est stabilisée globalement. Une création d’emplois dans plusieurs secteurs a été annulée par la perte de près de 42 000 emplois dans le secteur d’hébergement et de la restauration.
Après plusieurs années de surplus budgétaires, le gouvernement du Québec a annoncé en juin 2020 un déficit record de 14,9 G$ pour l’année en cours. Ce déficit a évidemment été causé par la première vague de la COVID-19 et l’arrêt de l’économie qu’elle a suscité.
Depuis le mois de mai 2020, le nombre de chômeurs est en constante diminution. La reprise de l’emploi, importante dès les premières semaines qui ont suivi la réduction des mesures sanitaires, a depuis ralenti quelque peu.
La crise de la COVID-19 a créé des conditions très difficiles pour les entreprises du Québec. La récession dans laquelle le Québec et le monde sont entrés est exceptionnelle par son ampleur et la vitesse à laquelle elle est survenue. Plusieurs entreprises ont dû se départir d’employés. D’autres ont annulé des projets.
Les chiffres d’emplois du mois d’août confirment une reprise solide de l’emploi au Québec. À 8,7 %, le taux de chômage de l’économie québécoise se compare assez favorablement à celui des autres provinces. Autre point positif, les emplois créés sont tous à temps plein, alors qu’ils étaient tous à temps partiel en juillet.
Madame Mia Homsy, de retour de congé de maternité le 31 août dernier, a été promue au titre de présidente-directrice générale de l’IDQ à la réunion du conseil d’administration tenue le 27 août dernier. Raymond Bachand devient le président exécutif du conseil.
La forte reprise de l’emploi au Québec après le choc de la pandémie ne permettra pas de pleinement rattraper, en 2021, le taux d’emploi de 2019. Il restera un écart important à combler pour retrouver un marché du travail en aussi bonne santé qu’avant la crise.
Depuis trois mois, la création et la récupération d’emploi au Québec est positive. Après un mois de mai et de juin au-dessus de 200 000 emplois, les chiffres de juillet sont moins impressionnants. La reprise économique post-COVID 19 après un départ agressif, a peut-être ralentie.
Le rebond semble bien amorcé. Les chiffres de juin confirment que le marché du travail au Québec récupère tranquillement les pertes occasionnées par la crise de la COVID-19. Près de 60 % des emplois perdus en mars et en avril ont été récupérés.
Le début de cette décennie marque l’occasion de constater les forces et faiblesses, ainsi que les progrès et difficultés de Montréal, qu’ils soient nouveaux ou présents depuis longtemps.
Sommes-nous entrain d’observer un rebond? Les chiffres de mai pour le Québec de l’Enquête sur la population active (EPA) de Statistique Canada sont meilleurs que ceux espérés.
Pendant des décennies, les politiques économiques des gouvernements ont été conçues en fonction de la création d’emploi et de la réduction du taux de chômage. Mais cet enjeu ne peut plus être un objectif ou une mesure de succès parce que nous sommes en présence d’un changement de paradigme où, en raison de facteurs démographiques, le Québec et le Canada connaissent une réduction naturelle de leur taux de chômage et sont confrontés à des pénuries de main-d’œuvre qui compromettent la croissance économique. Ce thème a été abordé de nombreuses fois par l’Institut du Québec (IDQ).
Entre février 2020 et avril 2020:
le taux de chômage a augmenté de 12,5 points de pourcentage, passant de 4,5 % à 17 %. Le nombre de chômeurs s’élève aujourd’hui à 729 400 personnes (204 700 personnes en février) au Québec;
le taux d’emploi des 25-54 ans a diminué de 12,5 points de pourcentage, passant de 85,7% à 73,2 %
Dans le cadre de la crise de la COVID-19, l’Institut du Québec a produit une analyse plus détaillée des chiffres mensuels en lien avec son indice mensuel de l’emploi pour le mois de mars 2020 par rapport à mars 2019 (analyse sur un an). afin de capter les changements profonds survenus en mars dans le marché de l’emploi au Québec. Le document en pièce jointe se concentre sur les personnes qui ne sont pas comprises dans les chiffres de chômage officiels mais qui subissent les conséquences de la crise actuelle.
Au cours des six dernières années, le Québec a opéré un revirement remarquable de ses finances publiques. Grâce à la convergence de plusieurs facteurs, le Québec a maintenu le rythme de désendettement relatif le plus rapide de son histoire moderne entre 2013 et 2019. Les cibles fixées en 2010 sont atteintes ou en voie de l’être avant l’échéance.
Que faire maintenant ? Cette étude se penche sur cinq scénarios – la continuation du statu quo et quatre alternatives – et analyse leurs impacts à l’horizon 2029–2030.
Entre 2015 et 2019, l’économie québécoise a créé au net plus de 280 000 emplois. Cinq ans de création d’emploi qui confirment un marché du travail influencé par une croissance économique vigoureuse mais aussi par un changement structurel dû au vieillissement de la population.
L’économie québécoise performe exceptionnellement bien depuis trois ans. Plusieurs indicateurs en témoignent : croissance annuelle supérieure à 2 %, taux de chômage autour de 6 %, surplus budgétaires importants. Par rapport aux 20 dernières années, le Québec s’améliore indéniablement.
Cette étude se concentre sur l’importance de l’enseignement de qualité et de l’encadrement stratégique de la ressource la plus précieuse de tout système d’éducation : l’enseignant. Elle s’appuie sur une revue de la littérature et des meilleures pratiques canadiennes et internationales, ainsi qu’une série d’entrevues menées auprès de divers acteurs du milieu de l’éducation.
Ce rapport a pour but de proposer un cadre d’analyse pour interpréter les résultats à venir, et pour définir des critères permettant d’établir un niveau de revenu souhaitable pour les médecins.
Chaque année, en collaboration avec Montréal International (MI) et la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM), l’Institut du Québec (IDQ) compare Montréal avec 14 villes nord-américaines de taille et d’importance semblable. À la suite de bonnes années de croissance économique, l’IDQ a aussi voulu vérifier si Montréal, comme en 2014, était toujours une région qui avait une importance économique plus élevée que son poids démographique au Québec.
Le marché du travail québécois est non seulement en pleine mutation, mais il est confronté à des vents contraires. Alors que les départs massifs à la retraite des baby-boomers entraînent des besoins de main-d’œuvre croissants, les préoccupations face aux impacts des changements technologiques sur les travailleurs les plus vulnérables se multiplient. Ces changements viennent bouleverser les façons de faire établies et remettent en cause les paradigmes actuels.
Dans ce rapport, nous évaluons les incidences démographiques et économiques de différents scénarios d’immigration sur une période s’échelonnant de 2019 à 2040 afin d’alimenter la réflexion et les politiques d’immigration du Québec. Bien que nos analyses soient principalement d’ordre économique, nous sommes conscients que ces dernières ne représentent qu’une facette d’une réalité beaucoup plus complexe, qui inclut d’autres facteurs cruciaux comme l’intégration sociale et culturelle des immigrants.
La pauvreté est-elle une fatalité ? L’est-elle plus au Québec qu’ailleurs ? Dans une société qui a besoin des talents de tous, la pauvreté est plus qu’un drame individuel : c’est une responsabilité collective. Cette responsabilité impose de comprendre la réalité de la pauvreté au Québec, mais aussi les leviers disponibles pour s’en sortir.
Indice de l’emploi IDQ en février 2019 (télécharger la présentation complète ici) IDQ
Le vieillissement de la population deviendra le principal frein à la croissance de l’emploi au Québec;
Un clivage entre la réalité du marché du travail de la région métropolitaine de Montréal et celle des autres régions du Québec est en pleine émergence;
Cela nous mène à conclure que des ajustements aux politiques publiques à court et moyen termes seront nécessaires pour minimiser l’impact du vieillissement sur la croissance économique et la livraison des services à la population.
En 2017, moins d’un pourcent des exportations totales du Québec étaient destinées aux pays de l’Afrique francophone. Malgré ce constat, la diversification des relations commerciales du Québec pourrait bien passer en partie par les marchés émergents de l’Afrique francophone. La croissance démographique et économique de cette région du monde présente plusieurs occasions d’affaires. À cet effet, le Québec a un principal atout : la connaissance de la langue parlée par bon nombre des habitants de l’Afrique francophone. Si le faible poids des pays de l’Afrique francophone dans les échanges commerciaux du Québec fait en sorte qu’un développement spectaculaire des échanges avec ceux-ci n’est pas envisageable, il demeure que l’augmentation des échanges avec ces marchés aiderait à diversifier les exportations du Québec.
L’arrivée d’un nouveau gouvernement à Québec entraîne un changement de cap économique qui s’articule principalement autour de deux priorités : rattraper le retard de richesse que le Québec accuse sur l’Ontario et y accroître le nombre d’emplois bien rémunérés. Pour alimenter la réflexion autour de ces enjeux, l’Institut du Québec (IdQ) propose aujourd’hui une note de recherche intitulée Plus d’emplois bien rémunérés, est-ce possible? Analyse des écarts salariaux entre le Québec et l’Ontario. Par cette analyse, nous cherchions d’abord à valider si les enjeux identifiés par le nouveau gouvernement correspondaient à de réels défis pour le Québec et à mieux comprendre où se situent les écarts salariaux entre le Québec et l’Ontario. Ainsi, il nous apparaissait essentiel d’avoir un portait clair des enjeux afin de tabler sur les bonnes cibles et de mettre les meilleures actions en place.
Pour le Québec, les choix passés en matière énergétique constituent des atouts puisque la presque totalité de l’électricité produite au Québec est renouvelable et ne constitue donc pas une source significative de gaz à effet de serre (GES).
La tendance internationale, incarnée par l’Accord de Paris, exerce des pressions supplémentaires pour inciter les compagnies à passer à l’action et à réduire leurs émissions. En vertu de l’article 2, l’Accord de Paris définit en quelque sorte l’économie sobre en carbone dans sa définition des parties signataires : [les parties s’engagent à rendre] les flux financiers compatibles avec un profil d’évolution vers un développement à faibles émissions de gaz à effet de serre et résilient aux changements climatiques.
En 2016, l’Institut du Québec (IdQ) a publié un rapport qui démontrait l’enjeu majeur de l’intégration des immigrants au Québec. Deux ans plus tard, les données indiquent que la situation a changé, notamment en raison du resserrement généralisé du marché du travail. Nous estimons qu’une mise à jour des données et une clarification des concepts-clés s’impose afin d’alimenter le débat public.
Les dernières années furent des années positives au chapitre de l’économie et de l’emploi pour la région montréalaise. Si Montréal a perdu sa place comme pôle économique à l’échelle canadienne dans les années 1960 et 1970 et connu une période sombre dans les années 1980, un renouveau montréalais semble amorcé, grâce à la présence d’industries de pointe et à une croissance économique soutenue. Montréal est perçue comme une place de choix pour vivre et travailler. Plusieurs entreprises et talents y migrent entre autres pour cette raison.
La plupart des tests internationaux indiquent que le système éducatif québécois se compare favorablement aux provinces canadiennes et aux pays de l’OCDE. Compte tenu du retard de scolarisation du Québec dans les années 1960, il faut saluer ces succès indéniables. Toutefois, malgré les progrès importants réalisés depuis les réformes découlant du Rapport Parent, un problème majeur persiste : le taux de diplomation dans les écoles publiques québécoises est encore très faible, et surtout il stagne depuis plusieurs années.
Le Québec fait face à un choc démographique. Le taux de chômage est à son plus bas niveau, en raison notamment de nombreux départs à la retraite. Par ricochet, certains secteurs de l’économie québécoise vivent des situations de pénurie. L’une des solutions est une politique d’immigration adaptée qui a pour but de retenir et d’intégrer les nouveaux arrivants. Malheureusement, au Québec, le taux de chômage des immigrants est systématiquement plus élevé que celui des personnes nées ici. Si cet écart tend à diminuer avec le temps, force est de constater qu’il existe au Québec des barrières à l’intégration des immigrants sur le marché du travail.
Un million de travailleurs auront pris leur retraite entre 2015 et 2024 au Québec, tandis qu’il y aura 140 000 travailleurs de moins pour 630 000 retraités de plus en 2030. Sans effort supplémentaire pour atténuer ces risques démographiques et pour augmenter la productivité, le PIB potentiel du Québec baissera de 0,7 % ou 1 %. En même temps, deux phénomènes externes au Québec influenceront le portrait de la main-d’oeuvre : l’automatisation et la robotisation, ainsi que les nouveaux modèles d’affaires.
Le Québec, comme bien des sociétés occidentales, est confronté à un problème démographique causé par plusieurs facteurs. Avec un taux de fécondité parmi les plus faibles (1,7 enfant par femme), le Québec ne renouvelle pas sa population
Le choc démographique a commencé à se faire sentir au Québec. Le potentiel de croissance économique s’en trouve affecté. Paradoxalement, l’économie du Québec est sur une lancée : croissance économique plus forte et taux de chômage assez faible. Les revenus de l’État québécois sont au rendez-vous. Avec un contrôle rigoureux des dépenses, le Québec est en situation de surplus ou d’équilibre depuis trois ans. Selon les estimations du Conference Board du Canada et de l’Institut du Québec (IdQ), cette situation va encore perdurer au moins quelques années.
L’éducation est un levier dont le gouvernement peut se servir pour améliorer le niveau de vie de la population et la compétitivité de l’économie. Pour accomplir sa mission, le système éducatif doit être bien ancré dans la réalité mondialisée d’aujourd’hui. Le besoin d’innover se fait sentir à plusieurs niveaux et la concrétisation de ce besoin permettrait d’améliorer d’un cran le système éducatif. Nous recensons donc les meilleures pratiques innovantes en éducation à l’échelle internationale en nous appuyant sur des recherches approfondie
À l’heure actuelle, les commerçants qui n’ont pas pignon sur rue au Québec ne sont pas tenus de facturer les taxes québécoises lorsqu’ils vendent des biens ou des services en ligne. Il revient donc aux consommateurs d’autodéclarer leurs achats. Un système qui ne fonctionne manifestement pas à en constater le faible montant des taxes recueillies. Chaque année, de 100 à 300 M$ en taxes diverses échapperaient ainsi à Revenu Québec, selon certaines estimations publiées ces dernières années. Avec la croissance exponentielle des achats en ligne, ce chiffre risque d’augmenter substantiellement.
Une société où le revenu est concentré d’une génération à l’autre chez les mêmes citoyens n’est pas une société en bonne santé. À l’autre extrême, une société où le revenu de chacun est totalement égal n’est généralement pas productive. Entre ces deux extrêmes, où se situe le Québec?
Au cours des trois dernières années, les changements survenus en matière de développement économique local au Québec ont obligé les villes québécoises à redéfinir la façon dont elles interviennent dans ce domaine. De nombreuses villes nord-américaines ont obtenu un franc succès en matière de développement économique. Six villes sont analysées à cet égard dans ce rapport : Boulder (CO), Loveland (CO), Aurora (Ont.), Charleston (WV), Georgetown (SC) et Waterloo (Ont.).
La croissance économique du Québec sera plus modeste au cours des prochaines années, ce qui plombera la capacité fiscale du gouvernement. Parallèlement, le taux de croissance « naturel » des dépenses de santé, qui se situe autour de 5,2 % selon le Conference Board du Canada, dépassera la capacité de payer du système public de santé. Afin de contrôler le taux de croissance de ces dépenses et de maintenir l’équilibre budgétaire, le réseau de la santé du Québec devrait envisager de nouvelles façons d’intégrer l’innovation en santé, qu’elle soit médicale, pharmaceutique ou procédurale.
oncours pour améliorer la sécurité informatique du Pentagone, hackathons pour inventer le « J’aime » et la page d’accueil de Facebook, intermédiations pour développer de nouveaux polymères et permettre le vote des allophones et des malvoyants, défis compétitifs pour envoyer des gens dans l’espace et contribuer à l’émergence de l’industrie privée de l’espace aux États-Unis, approvisionnement prémarché pour accélérer la vaccination en cas de pandémie…
Le manque de prospérité et la persistance de besoins indiquent que notre infrastructure de développement est inefficiente. La capacité d’améliorer la productivité fait aussi défaut, le pays continuant « de fermer la marche dans le classement du groupe de pays comparables en matière d’innovation.
Les étudiants internationaux représentent un apport indéniable pour le Québec sur le plan éducatif, social, culturel, démographique et économique. Même si la croissance du nombre d’étudiants internationaux a été continue depuis 1999-2000, c’est au Québec qu’elle a été la plus faible de toutes les provinces canadiennes. L’absence de stratégie internationale en matière d’éducation pourrait expliquer cette situation. Dans un contexte de concurrence mondiale accrue pour attirer les meilleurs talents, le statu quo se traduirait inévitablement par un déclassement du Québec comme destination d’accueil.
À cause du vieillissement de sa population, Montréal a perdu 10 % de son bassin de travailleurs natifs potentiels depuis 10 ans. Dans ce contexte, la contribution des immigrants au marché du travail montréalais est essentielle. Une part plus faible de la population montréalaise est issue de l’immigration, comparativement à Toronto et à Vancouver. Le niveau de diplomation universitaire des immigrants montréalais est plus élevé que celui des natifs, alors que c’est plutôt l’inverse dans 13 des 16 autres villes étudiées.
Dans cette deuxième édition du tableau de bord de l’IdQ, la région métropolitaine de Montréal est également comparée aux 14 mêmes villes d’Amérique du Nord, selon les 29 mêmes indicateurs portant sur la vitalité économique, le capital humain, l’innovation, la qualité de vie et l’attractivité. D’après les résultats de l’édition 2016 du tableau de bord de la région métropolitaine de Montréal, la métropole québécoise connaît :
Le taux de chômage et la création nette d’emplois sont les indicateurs les plus utilisés pour décrire le marché de l’emploi, mais ils ne dressent qu’un portrait partiel de la réalité du marché du travail.
L’indice de l’emploi élaboré par l’Institut du Québec regroupe deux indices composites : le premier décrit la vigueur du marché de l’emploi et le second, la qualité des emplois. Ils sont formés d’une série de six indicateurs chacun. Cet indice non partisan permet en un coup d’oeil de mieux renseigner la population sur l’évolution et les tendances de l’emploi.
Le gouvernement du Québec a atteint l’équilibre budgétaire depuis deux ans. L’Institut du Québec se penche sur la pérennité de celui-ci dans un contexte de croissance économique limitée et de pression sur la croissance des dépenses en santé. Selon les prévisions de l’IdQ, le gouvernement a une marge financière suffisante pour augmenter les dépenses de santé de 4,2 % par année sans que cette croissance mette en péril l’équilibre du budget.
En 2017, le Québec et l’Europe seront économiquement plus proches. La signature de l’Accord économique et commercial global (AECG) avec l’Union européenne (UE) va considérablement resserrer les liens entre les deux économies. Rappelons que le Québec est une économie résolument tournée vers l’exportation qui a besoin d’avoir accès aux marchés extérieurs pour poursuivre sa croissance. L’AECG est un accord de 2e génération, c’est-à-dire qu’il va au-delà des simples mécanismes de réduction des tarifs douaniers.
Rapport Le commerce en ligne au Québec : passer du retard à la croissance Téléchargez le rapport (PDF) Sur les 6,6 G$ d’achats en ligne que font les Québécois chaque année, seulement 1,7 G$ de produits et services sont vendus […]
Montréal montre des signes intéressants quant à sa croissance économique, mais continue d’accuser un retard sur la majorité des villes nord-américaines de taille semblable en matière d’activité économique.
L’industrie agroalimentaire québécoise fait bien plus que nourrir les Québécois. Elle a une incidence économique sur presque tous les secteurs industriels, principalement les secteurs manufacturier, du transport, et du commerce, ce qui en fait un puissant levier de développement économique pour le Québec.
En 2012, 67 % de l’énergie consommée au Québec était consacrée à des usages industriels, commerciaux ou institutionnels. La manière dont les entreprises et les organisations gèrent l’énergie a donc un impact global majeur. La gestion de l’énergie a encore un caractère trop opérationnel, alors que l’enjeu devient de plus en plus stratégique dans la nouvelle réalité des marchés.
En 2013, l’empreinte économique totale du secteur des fonds communs de placement, qui comprend les retombées sur la chaîne d’approvisionnement et
les effets induits, se chiffrait à 1,8 G$. Au total, 18 211 emplois au Québec étaient soutenus par ce secteur qui apportait 1,4 G$ en revenu primaire des ménages, 235 M$ en bénéfices des sociétés, et 435 M$ en revenus additionnels au gouvernement provincial.
Les États jouent un rôle de stabilisation économique important. L’impact de cette intervention gouvernementale sur la croissance économique dépend des leviers choisis, de leur ampleur et de la période du cycle économique. Après avoir stimulé fortement l’économie entre 2007 et 2009, le gouvernement du Québec a amorcé en 2010 une période de restrictions budgétaires qui se poursuivra jusqu’en 2016. Entre 2003 et 2016, le gouvernement aura contribué à stimuler directement l’économie à hauteur de 3,5 G$.
Le portrait des finances publiques du Québec s’améliore grâce à de meilleures perspectives de croissance économique et au redressement des finances publiques actuellement en cours. Si le gouvernement parvient à mener à terme le redressement et à réduire la croissance de ses dépenses en santé de 5,2 % à 4,2 % de manière pérenne, le Québec pourra entrevoir la fin des budgets rédigés à l’encre rouge.
Le fardeau fiscal des entreprises au Québec est parmi les plus élevés en Amérique du Nord. Une réduction de l’aide fiscale aux entreprises accroîtrait cet écart, ce qui pourrait nuire à la compétitivité du Québec.
La contribution de la région métropolitaine de Montréal au PIB, aux recettes fiscales, aux investissements directs étrangers et aux brevets déposés dépasse son poids démographique.Il existe un lien de convergence entre la croissance de Montréal et celle du reste du Québec : la performance économique de Montréal « tire » celle du reste du Québec. Cet « effet locomotive » de Montréal est le deuxième en importance de toutes les grandes villes du Canada.Montréal sous-performe en matière de croissance, démographie, innovation, taux de diplomation universitaire, déménagements d’entreprises et revenu par habitant.Si Montréal avait connu une croissance économique équivalente à la moyenne canadienne au cours des 25 dernières années, l’économie du Québec serait beaucoup plus vigoureuse, même en dehors des régions métropolitaines, où le PIB par habitant serait plus élevé de 2 780 $.
Le Québec fait face à des difficultés budgétaires et au vieillissement de sa population, mais il peut préserver l’essentiel de son contrat social s’il effectue des réformes ciblées. C’est la conclusion qui se dégage de la première étude de l’Institut du Québec intitulée Choc démographique et finances publiques : pour un contrat social durable . « Le Québec pourra atteindre et maintenir un équilibre budgétaire, si à court terme, le gouvernement résorbe le déficit budgétaire, et à moyen et long termes, adopte des réformes visant à réduire la croissance annuelle moyenne des dépenses de soins de santé. La bonne nouvelle, c’est qu’en concentrant nos efforts sur ces mesures, et en instaurant une discipline rigoureuse par lasuite, on assure la pérennité du contrat social du Québec, unique en Amérique du Nord », a expliqué Raymond Bachand,
président de l’Institut du Québec.