Publications sur le développement économique
Toutes les publications
Publications par type de publication
Rapports
Notes d'analyse
Indice de l'emploi
Collaborations
Publications par thème de recherche
Main-d'oeuvre
Finances publiques
Développement économique
Équité, justice sociale et développement durable
Publications par année
2021
2020
2019
2018
2017
2016
2015
2014
La crise de la COVID-19 a créé des conditions très difficiles pour les entreprises du Québec. La récession dans laquelle le Québec et le monde sont entrés est exceptionnelle par son ampleur et la vitesse à laquelle elle est survenue. Plusieurs entreprises ont dû se départir d’employés. D’autres ont annulé des projets.
Pendant des décennies, les politiques économiques des gouvernements ont été conçues en fonction de la création d’emploi et de la réduction du taux de chômage. Mais cet enjeu ne peut plus être un objectif ou une mesure de succès parce que nous sommes en présence d’un changement de paradigme où, en raison de facteurs démographiques, le Québec et le Canada connaissent une réduction naturelle de leur taux de chômage et sont confrontés à des pénuries de main-d’œuvre qui compromettent la croissance économique. Ce thème a été abordé de nombreuses fois par l’Institut du Québec (IDQ).
En 2017, moins d’un pourcent des exportations totales du Québec étaient destinées aux pays de l’Afrique francophone. Malgré ce constat, la diversification des relations commerciales du Québec pourrait bien passer en partie par les marchés émergents de l’Afrique francophone. La croissance démographique et économique de cette région du monde présente plusieurs occasions d’affaires. À cet effet, le Québec a un principal atout : la connaissance de la langue parlée par bon nombre des habitants de l’Afrique francophone. Si le faible poids des pays de l’Afrique francophone dans les échanges commerciaux du Québec fait en sorte qu’un développement spectaculaire des échanges avec ceux-ci n’est pas envisageable, il demeure que l’augmentation des échanges avec ces marchés aiderait à diversifier les exportations du Québec.
Les dernières années furent des années positives au chapitre de l’économie et de l’emploi pour la région montréalaise. Si Montréal a perdu sa place comme pôle économique à l’échelle canadienne dans les années 1960 et 1970 et connu une période sombre dans les années 1980, un renouveau montréalais semble amorcé, grâce à la présence d’industries de pointe et à une croissance économique soutenue. Montréal est perçue comme une place de choix pour vivre et travailler. Plusieurs entreprises et talents y migrent entre autres pour cette raison.
Le Québec, comme bien des sociétés occidentales, est confronté à un problème démographique causé par plusieurs facteurs. Avec un taux de fécondité parmi les plus faibles (1,7 enfant par femme), le Québec ne renouvelle pas sa population
À l’heure actuelle, les commerçants qui n’ont pas pignon sur rue au Québec ne sont pas tenus de facturer les taxes québécoises lorsqu’ils vendent des biens ou des services en ligne. Il revient donc aux consommateurs d’autodéclarer leurs achats. Un système qui ne fonctionne manifestement pas à en constater le faible montant des taxes recueillies. Chaque année, de 100 à 300 M$ en taxes diverses échapperaient ainsi à Revenu Québec, selon certaines estimations publiées ces dernières années. Avec la croissance exponentielle des achats en ligne, ce chiffre risque d’augmenter substantiellement.
Au cours des trois dernières années, les changements survenus en matière de développement économique local au Québec ont obligé les villes québécoises à redéfinir la façon dont elles interviennent dans ce domaine. De nombreuses villes nord-américaines ont obtenu un franc succès en matière de développement économique. Six villes sont analysées à cet égard dans ce rapport : Boulder (CO), Loveland (CO), Aurora (Ont.), Charleston (WV), Georgetown (SC) et Waterloo (Ont.).
La croissance économique du Québec sera plus modeste au cours des prochaines années, ce qui plombera la capacité fiscale du gouvernement. Parallèlement, le taux de croissance « naturel » des dépenses de santé, qui se situe autour de 5,2 % selon le Conference Board du Canada, dépassera la capacité de payer du système public de santé. Afin de contrôler le taux de croissance de ces dépenses et de maintenir l’équilibre budgétaire, le réseau de la santé du Québec devrait envisager de nouvelles façons d’intégrer l’innovation en santé, qu’elle soit médicale, pharmaceutique ou procédurale.
oncours pour améliorer la sécurité informatique du Pentagone, hackathons pour inventer le « J’aime » et la page d’accueil de Facebook, intermédiations pour développer de nouveaux polymères et permettre le vote des allophones et des malvoyants, défis compétitifs pour envoyer des gens dans l’espace et contribuer à l’émergence de l’industrie privée de l’espace aux États-Unis, approvisionnement prémarché pour accélérer la vaccination en cas de pandémie…
Le manque de prospérité et la persistance de besoins indiquent que notre infrastructure de développement est inefficiente. La capacité d’améliorer la productivité fait aussi défaut, le pays continuant « de fermer la marche dans le classement du groupe de pays comparables en matière d’innovation.
À cause du vieillissement de sa population, Montréal a perdu 10 % de son bassin de travailleurs natifs potentiels depuis 10 ans. Dans ce contexte, la contribution des immigrants au marché du travail montréalais est essentielle. Une part plus faible de la population montréalaise est issue de l’immigration, comparativement à Toronto et à Vancouver. Le niveau de diplomation universitaire des immigrants montréalais est plus élevé que celui des natifs, alors que c’est plutôt l’inverse dans 13 des 16 autres villes étudiées.
Dans cette deuxième édition du tableau de bord de l’IdQ, la région métropolitaine de Montréal est également comparée aux 14 mêmes villes d’Amérique du Nord, selon les 29 mêmes indicateurs portant sur la vitalité économique, le capital humain, l’innovation, la qualité de vie et l’attractivité. D’après les résultats de l’édition 2016 du tableau de bord de la région métropolitaine de Montréal, la métropole québécoise connaît :
En 2017, le Québec et l’Europe seront économiquement plus proches. La signature de l’Accord économique et commercial global (AECG) avec l’Union européenne (UE) va considérablement resserrer les liens entre les deux économies. Rappelons que le Québec est une économie résolument tournée vers l’exportation qui a besoin d’avoir accès aux marchés extérieurs pour poursuivre sa croissance. L’AECG est un accord de 2e génération, c’est-à-dire qu’il va au-delà des simples mécanismes de réduction des tarifs douaniers.
Rapport Le commerce en ligne au Québec : passer du retard à la croissance Téléchargez le rapport (PDF) Sur les 6,6 G$ d’achats en ligne que font les Québécois chaque année, seulement 1,7 G$ de produits et services sont vendus […]
Montréal montre des signes intéressants quant à sa croissance économique, mais continue d’accuser un retard sur la majorité des villes nord-américaines de taille semblable en matière d’activité économique.
L’industrie agroalimentaire québécoise fait bien plus que nourrir les Québécois. Elle a une incidence économique sur presque tous les secteurs industriels, principalement les secteurs manufacturier, du transport, et du commerce, ce qui en fait un puissant levier de développement économique pour le Québec.
En 2013, l’empreinte économique totale du secteur des fonds communs de placement, qui comprend les retombées sur la chaîne d’approvisionnement et
les effets induits, se chiffrait à 1,8 G$. Au total, 18 211 emplois au Québec étaient soutenus par ce secteur qui apportait 1,4 G$ en revenu primaire des ménages, 235 M$ en bénéfices des sociétés, et 435 M$ en revenus additionnels au gouvernement provincial.
La contribution de la région métropolitaine de Montréal au PIB, aux recettes fiscales, aux investissements directs étrangers et aux brevets déposés dépasse son poids démographique.Il existe un lien de convergence entre la croissance de Montréal et celle du reste du Québec : la performance économique de Montréal « tire » celle du reste du Québec. Cet « effet locomotive » de Montréal est le deuxième en importance de toutes les grandes villes du Canada.Montréal sous-performe en matière de croissance, démographie, innovation, taux de diplomation universitaire, déménagements d’entreprises et revenu par habitant.Si Montréal avait connu une croissance économique équivalente à la moyenne canadienne au cours des 25 dernières années, l’économie du Québec serait beaucoup plus vigoureuse, même en dehors des régions métropolitaines, où le PIB par habitant serait plus élevé de 2 780 $.