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Rapport Le commerce en ligne au Québec : passer du retard à la croissance Téléchargez le rapport (PDF) Sur les 6,6 G$ d’achats en ligne que font les Québécois chaque année, seulement 1,7 G$ de produits et services sont vendus […]
Montréal montre des signes intéressants quant à sa croissance économique, mais continue d’accuser un retard sur la majorité des villes nord-américaines de taille semblable en matière d’activité économique.
L’industrie agroalimentaire québécoise fait bien plus que nourrir les Québécois. Elle a une incidence économique sur presque tous les secteurs industriels, principalement les secteurs manufacturier, du transport, et du commerce, ce qui en fait un puissant levier de développement économique pour le Québec.
En 2012, 67 % de l’énergie consommée au Québec était consacrée à des usages industriels, commerciaux ou institutionnels. La manière dont les entreprises et les organisations gèrent l’énergie a donc un impact global majeur. La gestion de l’énergie a encore un caractère trop opérationnel, alors que l’enjeu devient de plus en plus stratégique dans la nouvelle réalité des marchés.
En 2013, l’empreinte économique totale du secteur des fonds communs de placement, qui comprend les retombées sur la chaîne d’approvisionnement et
les effets induits, se chiffrait à 1,8 G$. Au total, 18 211 emplois au Québec étaient soutenus par ce secteur qui apportait 1,4 G$ en revenu primaire des ménages, 235 M$ en bénéfices des sociétés, et 435 M$ en revenus additionnels au gouvernement provincial.
Les États jouent un rôle de stabilisation économique important. L’impact de cette intervention gouvernementale sur la croissance économique dépend des leviers choisis, de leur ampleur et de la période du cycle économique. Après avoir stimulé fortement l’économie entre 2007 et 2009, le gouvernement du Québec a amorcé en 2010 une période de restrictions budgétaires qui se poursuivra jusqu’en 2016. Entre 2003 et 2016, le gouvernement aura contribué à stimuler directement l’économie à hauteur de 3,5 G$.
Le portrait des finances publiques du Québec s’améliore grâce à de meilleures perspectives de croissance économique et au redressement des finances publiques actuellement en cours. Si le gouvernement parvient à mener à terme le redressement et à réduire la croissance de ses dépenses en santé de 5,2 % à 4,2 % de manière pérenne, le Québec pourra entrevoir la fin des budgets rédigés à l’encre rouge.
Le fardeau fiscal des entreprises au Québec est parmi les plus élevés en Amérique du Nord. Une réduction de l’aide fiscale aux entreprises accroîtrait cet écart, ce qui pourrait nuire à la compétitivité du Québec.