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Concours pour améliorer la sécurité informatique du Pentagone, hackathons pour inventer le « J’aime » et la page d’accueil de Facebook, intermédiations pour développer de nouveaux polymères et permettre le vote des allophones et des malvoyants, défis compétitifs pour envoyer des gens dans l’espace et contribuer à l’émergence de l’industrie privée de l’espace aux États-Unis, approvisionnement prémarché pour accélérer la vaccination en cas de pandémie… En examinant ce qui a bien fonctionné ailleurs, on découvre des instruments nouveaux et souvent plus efficaces qui permettraient d’accroître la productivité et la prospérité du Québec et de mieux répondre aux attentes de la population : les concours, l’intermédiation, le cotravail, les défis compétitifs et l’approvisionnement prémarché.
Ces instruments ont en commun la détermination d’un objectif précis à atteindre ou d’un besoin à combler comme point de départ et la mise en compétition des intervenants pour trouver des solutions au problème identifié. Ils offrent des incitatifs suffisants pour susciter l’intérêt d’un nombre important d’acteurs pertinents et laissent venir les solutions plutôt que de choisir à l’avance les gagnants.
La présente note de recherche, qui se concentre sur les applications pour le secteur public, s’appuie sur les analyses produites pour la monographie de cinq instruments à finalité déterminée, intitulée Audace et ingéniosité, moteurs du développement économique et sociétal. Cette monographie est le résultat d’une collaboration spéciale entre l’Institut du Québec et l’entrepreneur François Arcand.
Mia Homsy