Les pénuries continuent à diminuer dans un contexte de forte hausse de la population
Au troisième trimestre de 2024, on comptait 121 335 postes vacants au Québec, marquant une baisse pour un 9e trimestre consécutif et atteignant son niveau le plus faible depuis le 3e trimestre de 2018 (115 150). Après une hausse significative avant et pendant la pandémie, le nombre de postes vacants diminue de façon constante depuis le 2e trimestre de 2022, enregistrant une chute totale de 49 %.
Le taux de postes vacants est désormais de 3,0 %, en nette baisse par rapport aux 6,0 % observés au 2e trimestre de 2022, revenant au niveau du 2e trimestre de 2018. Il passe sous la moyenne canadienne (3,1%).
Le ratio entre le nombre de chômeurs et le nombre de postes vacants a grimpé depuis deux ans, passant de 0,8 au 2e trimestre de 2022 à 2,1 au 3e trimestre de 2024. Ce chiffre dépasse le niveau prépandémique (1,7 au 2e trimestre de 2019) et est supérieur à celui du trimestre précédent (2,0) et de l’année précédente (1,2).
Ces données révèlent un relâchement notable du marché du travail, principalement en raison de la croissance significative de la population, qui entraîne une augmentation du nombre de candidats pour les postes disponibles.
Comme au trimestre précédent, la hausse des salaires pour les postes à pourvoir demeure nettement supérieure aux tendances salariales historiquement observées au Québec. Au 3e trimestre de 2024, la variation annuelle du salaire horaire moyen offert pour les postes vacants était de 9,4 %, alors que sur la période 2015 – 2019, cette croissance annuelle se situait en moyenne à 1,7 %.