Veille de l'emploi
NOTE D'ANALYSE
3 min

Regard sur les postes vacants

Un marché du travail en pleine transformation

Rapport
21 mars 2022

En bref

Le point sur les postes vacants

  • Le nombre de postes vacants n’a presque pas augmenté entre le troisième (238 050) et le quatrième (238 140) trimestre de 2021.

  • Le nombre de postes vacants est tout de même bien au-dessus (+88%) de ce qu’il était avant la pandémie (126 730 au quatrième trimestre de 2019).

  • Ainsi, il y avait moins de personnes disponibles et en recherche active d’un emploi (chômeurs) que de postes à pourvoir au quatrième trimestre de 2021.

  • Le Québec (6,0 %) et la Colombie-Britannique (6,7 %) demeurent les provinces ayant les plus hauts taux de postes vacants, ce qui témoigne de l’importance de la part de la demande en main-d’œuvre non comblée dans ces deux provinces.

  • Pour l’ensemble de l’année 2021, les régions de la Côte-Nord et Nord-du-Québec (6,9 %) et de la Capitale-Nationale (6,5%) se démarquent avec les plus hauts taux de postes vacants.

  • Du côté des secteurs, l’hébergement et de la restauration (11%) et les services professionnels, scientifiques et techniques (6,6%) affichent les taux de postes vacants les plus élevés.

Des postes de plus en plus difficiles à combler

  • Près de la moitié (45,5%) des postes à combler étaient disponibles depuis trois mois ou plus (90 jours).

  • Ce taux est en augmentation par rapport à celui qui prévalait avant la pandémie, ce qui indique que les employeurs ont plus de difficulté à trouver les candidats qu’ils recherchent.

Des besoins pour les postes les moins qualifiés

  • En deux ans, la part des postes vacants attribuable à des postes ne requérant aucune scolarité minimale a augmenté (35,3% au T4 2019 et 38,5% au T4 2021), notamment en raison de la hausse marquée observée dans le secteur de l’hébergement et de la restauration.

  • Les employeurs pourraient rencontrer des difficultés à recruter des travailleurs peu qualifiés à court et à moyen termes alors que le taux de chômage est très faible.

Un rattrapage de l’inflation sur les salaires offerts?

  • La croissance du salaire horaire moyen offert pour les postes vacants a été importante depuis le début de la pandémie, dépassant la hausse de l’Indice des prix à la consommation (IPC).

  • Ce n’est qu’au quatrième trimestre de 2021 que la variation (sur deux ans) de l’IPC (+6,0 %) a légèrement surpassé celle du salaire offert pour les postes vacants (+5,8 %) au Québec.

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