Un mois plutôt stable pour l’emploi, avec une création nette de 7 500 emplois et un taux de chômage en baisse de 6,3 % à 6,1 %.
L’entièreté des gains d’emploi ont été enregistrés dans le secteur privé (+23 900 emplois) alors que le nombre d’employés dans le secteur public a reculé de 15 300. L’emploi dans le secteur privé est désormais à 97,9 % de son niveau prépandémique (104,9 % pour le secteur public). Le nombre de travailleurs autonomes est stable, mais reste en net recul de près de 8 % par rapport à février 2020.
Malgré le relâchement des restrictions sanitaires et la reprise de la demande, l’emploi dans le secteur des services d’hébergement et de restauration est à 75,6 % de ce qu’il était en février 2020. Toutefois, des industries comme l’information, la culture et le loisir ont continué leur progression avec des gains de 12 000 emplois sur un mois.
Des signaux encourageants : le taux de sous-utilisation de la main-d’œuvre diminue de 1,2 point de pourcentage en juillet 2021 pour atteindre 12,0 %. Il s’agit du plus faible taux depuis le début de la pandémie. Cela signifie que le marché du travail est de plus en plus accessible pour les personnes qui souhaitent travailler.
Par rapport à février 2020, on compte seulement 11 100 personnes de plus « en emploi et ayant travaillé moins de la moitié de leurs heures habituelles », 13 400 personnes de moins « inactives mais qui voulaient travailler » et 3 300 personnes de plus « au chômage – mis à pied temporairement ou emploi devant commencer à une date ultérieure ».
Là où le bât blesse actuellement, c’est parmi les personnes « au chômage – à la recherche d’un emploi » qui sont 72 200 de plus qu’avant la pandémie.
En juillet 2021, ce sont 72 400 chômeurs qui sont dans cette situation depuis 27 semaines ou plus, en hausse de 3 400 par rapport au mois dernier et de 48 300 par rapport à l’an dernier. Pendant ce temps, le nombre de chômeurs de courte durée continue de diminuer, passant de 207 000 à 197 000 en un mois. Ainsi, plus d’un chômeur sur quatre est un chômeur de longue durée. Il s’agit du plus haut ratio observé depuis juin 2000.
La différence de taux de chômage entre les travailleurs nés au Canada et les immigrants persiste au Québec (5,5 points de pourcentage en juillet 2021, alors qu’elle était à 3,4 en février 2020). Les écarts entre les deux groupes sont beaucoup moins marqués en Ontario (2,0 points de pourcentage) et en Colombie Britannique (2,5 points de pourcentage).