La vigueur du marché du travail est en hausse sur douze mois mais demeure en dessous de son niveau pré pandémique. Le chômage de
longue durée est l’indicateur le moins performant de l’indice de vigueur : bien qu’il ait diminué sur un mois pour le deuxième m ois
consécutif, il demeure 2,2 fois plus important que le niveau de février 2020.
Le taux de chômage diminue sur un an et sur un mois, et les données mensuelles de septembre 2021 l’affichent à 5,7 %, un nive au qui
reste plus élevé qu’en février 2020 (4,5 %) mais qui se rapproche de la moyenne annuelle de 2018 d e 5,5 %.
La population active a augmenté de 31 200 travailleurs en un mois grâce aux 25 ans et plus (+39 200). Les 15 24 ans, quant à eux , ont
poussé cette tendance à la baisse avec la rentrée scolaire et la sortie de la population active ( 15 500). Ainsi, la baisse du t aux de chômage
est attribuable à la hausse de la population active puisque le nombre de chômeurs a peu varié 3 400).
La sous utilisation de la main d’oeuvre converge tranquillement vers son niveau prépandémique.
La qualité des emplois : en hausse
La qualité de l’emploi continue sa progression amorcée en février 2021.
La croissance des salaires est en augmentation pour un troisième mois consécutif (+ 3,7 % sur un an), faisant suite à quelques mois de
baisse en raison du retour en emploi des travailleurs plus faiblement rémunérés sur le marché du travail. Ainsi, la situation te nd à vouloir se
normaliser du côté de la croissance des salaires.
La part des travailleurs à temps partiel involontaires se trouve pour la première fois à un niveau plus faible (5,5 %) que ce lui de février 2020
(6,2%).