À cause du vieillissement de sa population, Montréal a perdu 10 % de son bassin de travailleurs natifs potentiels depuis 10 ans. Dans ce contexte, la contribution des immigrants au marché du travail montréalais est essentielle. Une part plus faible de la population montréalaise est issue de l’immigration, comparativement à Toronto et à Vancouver. Le niveau de diplomation universitaire des immigrants montréalais est plus élevé que celui des natifs, alors que c’est plutôt l’inverse dans 13 des 16 autres villes étudiées.
C’est à Montréal que les immigrants sont les moins bien intégrés au marché du travail à tous les niveaux de scolarité, mais surtout au niveau universitaire; Montréal tire fortement de l’arrière quant au taux de chômage des immigrants. Deux causes sont identifiées dans ce rapport à cet égard : le manque de reconnaissance des compétences et des diplômes étrangers ainsi que le manque de reconnaissance de l’expérience de travail à l’étranger. Huit propositions sont mises de l’avant pour assurer une meilleure intégration des immigrants.
Mia Homsy, Sonny Scarfone