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Alors qu’avant la pandémie les jeunes de 15 à 24 ans étaient plus que jamais sollicités par les employeurs pour intégrer le marché du travail, ce groupe d’âge s’avère actuellement le plus durement touché par la crise. Les données à ce chapitre sont sans équivoque : bien que les 15-24 ans ne représentent que 13 % des travailleurs du Québec, ce groupe populationnel a subi plus de la moitié (53,6 %) des pertes d’emplois survenues au Québec entre octobre 2019 et octobre 2020. Préoccupante, cette situation –et les écarts constatés avec les autres groupes d’âge– s’avèrent toutefois similaires en Ontario.
Malheureusement, plusieurs indicateurs d’emploi pour le groupe des 15-24 ans sont au rouge
Au net, 25 000 jeunes ont quitté la population active depuis un an. Une situation probablement imputable à la réduction des occasions d’emploi et à l’attractivité des programmes de soutien au revenu tels que la PCU. En recherche de travail, certains jeunes attendent des retours d’appels ou de nouvelles opportunités d’embauche, tandis que d’autres demeurent sur les bancs d’école en attendant la reprise économique.
Derrière ce portrait plutôt sombre, se profilent tout de même quelques nouvelles encourageantes : avant la crise, les besoins en emploi étaient si criants dans plusieurs secteurs d’activité que cela incitait bon nombre de jeunes à ne pas terminer leurs études. Si cette crise peut favoriser la poursuite ou le prolongement d’études pour des milliers de jeunes, elle aura au moins engendré des répercussions bénéfiques en leur assurant davantage de résilience face à d’éventuels bouleversement du marché du travail.
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