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Ce rapport est présenté au ministère des Finances du Québec peu de temps après la clôture de la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques. Le thème de la finance, dans toutes ses dimensions, y aura attiré une attention particulière avec, entre autres, une allocution de M. Mark Carney, envoyé spécial des Nations Unies pour le financement de l’action climatique et ancien gouverneur de la Banque du Canada. Dans celle–ci, M. Carney annonçait l’engagement de près de 500 institutions financières à soumettre 40 % des actifs financiers mondiaux aux objectifs climatiques des Accords de Paris. S’il est vrai que le secteur financier dans son ensemble s’aligne de plus en plus sur les cibles de réduction des émissions de gaz à effet de serre, la thématique de l’adaptation des finances publiques des États ne suscite pas encore autant d’attention. Pourtant, il n’y a plus lieu d’attendre. Déjà, les agences de notation de crédit annoncent leurs intentions d’intégrer le risque climatique dans leurs évaluations, si ce n’est déjà fait, lorsqu’elles publient leur approche méthodologique.
L’Institut du Québec souhaite contribuer à la réflexion nécessaire au sujet de l’intégration des risques climatiques dans les finances publiques et le processus budgétaire. L’objectif permet de répondre à l’appel consultatif du ministère des Finances du Québec à ce sujet. Pour soutenir celui–ci, une feuille de route
est proposée afin de guider efficacement et harmonieusement ses travaux. Celle–ci est conçue pour identifier les éléments les plus pressants ou prometteurs pour lancer les travaux nécessaires dans l’administration publique afin d’intégrer les risques climatiques dans les finances publiques.
Cette étude a été réalisée à l’initiative de l’Institut du Québec en réponse à l’appel du ministère des Finances du Québec auprès de la communauté des économistes québécois.
Luc Belzile, Mia Homsy