La vigueur du marché du travail est en hausse sur douze mois, mais en baisse par rapport au mois de mai 2021. L’indice est maintenant à la moitié de son niveau prépandémie. Ceci est dû à l’augmentation du chômage de longue durée qui se maintient à un niveau élevé.
Le taux de chômage a diminué sur un an et sur un mois, mais reste plus élevé (6,3 %) qu’en février 2020 (4,5 %).
Contrairement au mois précédent, le secteur privé enregistre des gains plus de dix fois supérieurs à ceux du secteur public, notamment dû au déconfinement et aux besoins du secteur hébergement et restauration (+ 32 200 emplois).
Le taux d’activité a augmenté sur un an et un mois pour arriver à 64,5 % et est en voie de rattraper son niveau prépandémie de 64,8 %.
La qualité des emplois : en hausse
La croissance de l’indice de qualité de l’emploi se poursuit.
Quatre sous-indicateurs de la qualité de l’emploi ont atteint leur sommet : la croissance de l’emploi à temps plein, la croissance de l’emploi du secteur privé et public, la croissance de l’emploi bien rémunéré, et la situation des travailleurs temporaires.
Il est vrai que la qualité des emplois est revenue selon l’indice IDQ, mais rappelons que cela s’explique en partie par le fait que les pertes d’emploi de 2020 ont affecté davantage les personnes ayant les salaires les plus faibles, si bien que le salaire moyen a été propulsé à un sommet historique.
La situation des travailleurs à temps partiel involontaire s’améliore légèrement sur un mois.