La vigueur du marché du travail est en forte progression pour un huitième mois consécutif, et se rapproche de son niveau prépandémique, en dépit des impacts du variant Omicron sur le marché de l’emploi.
L’indice a continué sa progression en raison de la forte amélioration de l’indicateur de chômage de longue durée. Le nombre de chômeurs qui sont dans cette situation depuis 27 semaines ou plus a continué de descendre pour s’établir à 26 700, un niveau égalant celui de juillet 2020. Toutefois, cette baisse pourrait exprimer également un mouvement vers l’inactivité plutôt que vers l’emploi, comme en témoigne la décroissance de l’emploi ce mois-ci.
D’autres indicateurs comme le taux de chômage ou le taux d’emploi des 25 à 54 ans se sont maintenus en raison d’effets de moyennes mobiles.
Finalement, la part de l’emploi dans le secteur privé a diminué puisque celui-ci a encaissé la totalité des pertes d’emplois ce mois-ci.
La qualité des emplois : en hausse
La qualité des emplois est en légère progression depuis le mois dernier, et en forte hausse sur un an.
L’ensemble des indicateurs sont généralement stables, considérant que le niveau de l’emploi, tant à temps plein que dans les secteurs privé et public demeurent nettement plus élevés qu’il y a un an.
La croissance des salaires se stabilise entre 3 et 3,5% pour un quatrième mois d’affilée.
La part des travailleurs à temps partiel qui souhaiteraient être à temps plein continue d’être à un niveau relativement faible.
La situation des travailleurs temporaires est stable sur un an.