La crise de la COVID-19 a créé des conditions très difficiles pour les entreprises du Québec. La récession dans laquelle le Québec et le monde sont entrés est exceptionnelle par son ampleur et la vitesse à laquelle elle est survenue. Plusieurs entreprises ont dû se départir d’employés. D’autres ont annulé des projets.
Déjà plombée avant la crise par un sous-investissement de ses entreprises, l’économie du Québec a besoin d’un coup de barre pour se redresser, et ce redressement passe par une stimulation de l’investissement privé.
Afin de saisir l’effet de la crise actuelle sur les investissements privés, l’Institut du Québec (IDQ) a commandé un sondage à la firme Léger. Celui-ci a été réalisé en juillet auprès de 200 entreprises du Québec, afin de mesurer leurs intentions d’investir et les conséquences de la crise économique. Issues, de plusieurs industries, ces entreprises étaient réparties dans diverses régions du Québec, comptaient des exportateurs et avaient des tailles différentes.
Le résultat le plus probant qui ressort de ce sondage, c’est que, malgré la crise, la rareté de la main-d’oeuvre inquiète toujours autant les entreprises du Québec, et constitue le principal facteur qui explique leurs réticences à investir. Il semble donc que l’accès aux talents demeure un obstacle majeur malgré la présence de nombreux chômeurs.
Le sondage permet également de tirer d’autres constats :
L’IDQ propose diverses mesures qui pourraient être mises en place afin de réduire l’incertitude générale et de stimuler les investissements privés :
Jean-Guy Côté, Karl Zayat