Les dernières années furent des années positives au chapitre de l’économie et de l’emploi pour la région montréalaise. Si Montréal a perdu sa place comme pôle économique à l’échelle canadienne dans les années 1960 et 1970 et connu une période sombre dans les années 1980, un renouveau montréalais semble amorcé, grâce à la présence d’industries de pointe et à une croissance économique soutenue. Montréal est perçue comme une place de choix pour vivre et travailler. Plusieurs entreprises et talents y migrent entre autres pour cette raison.
Cependant, il faudra plusieurs années de croissance comme cela a été observé depuis un an pour permettre à Montréal de grimper au sommet du classement des divers indicateurs utilisés dans le cadre de ce tableau de bord.
Maintenant que ce tableau de bord en est à sa troisième année, il est possible de dégager certaines tendances, surtout grâce aux données du dernier recensement (2016). Dans cette troisième édition, la région métropolitaine de Montréal est comparée à 14 villes et selon 29 indicateurs regroupés en cinq catégories : la vitalité économique (divisée en deux sous-catégories : l’activité et la croissance), le capital humain, l’innovation, la qualité de vie et l’attractivité. Montréal reste un chef de file en ce qui concerne la qualité de vie, même si Minneapolis la dépasse maintenant au classement. Cet enjeu d’ailleurs fait l’objet d’un commentaire plus développé puisque la qualité de vie demeure, selon nous, le principal facteur distinctif de Montréal par rapport aux autres métropoles nord-américaines et un facteur sur lequel Montréal doit miser pour attirer des talents.
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