Les Québécoises ont réalisé des progrès énormes en ce qui a trait à leur intégration au marché de l’emploi. Le fait qu’elles sont de plus en plus nombreuses à détenir un diplôme d’études postsecondaires y a largement contribué, tout comme les politiques familiales qui facilitent la conciliation famille-travail. Tout cela a contribué à ce que les Québécoises du principal groupe en âge de travailler soient aujourd’hui proportionnellement plus nombreuses à occuper un emploi que leurs homologues dans la plupart des autres pays de l’OCDE.
Mais certains défis persistent. Les études que nous avons effectuées au cours des dernières années à l’Institut du Québec nous indiquent que trois chantiers prioritaires devraient être entrepris pour assurer une participation accrue et équitable des femmes au marché de l’emploi.
Les femmes gagnent encore 16% de moins que les hommes
Les écarts salariaux qui persistent entre les hommes et les femmes représentent historiquement une source d’inégalité. L’écart de revenu médian qui, en 2021 atteignait 16 %, ne s’explique pas entièrement par les différences de niveaux de diplomation ou de compétences.
Dans une publication sur les écarts de revenus entre les hommes et les femmes, l’Institut du Québec avait mis en lumière certains des éléments qui déterminent cet écart persistant :
Ces facteurs soulignent la complexité des défis rencontrés par les femmes sur le marché du travail et mettent en évidence la nécessité d’aborder ces enjeux de manière holistique pour réduire les écarts de revenus.
IDQ