La vigueur du marché du travail est en hausse sur douze mois, ce qui la ramène à plus de la moitié de son niveau prépandémique. Le chômage de longue durée s’est considérablement accru depuis l’an dernier, ce qui plombe l’indice et pourrait devenir inquiétant vu l’importance du nombre de postes vacants à combler.
Le taux de chômage diminue sur un an et sur un mois, et les données mensuelles de juillet 2021 l’affichent à 6,1 %, un niveau qui reste plus élevé qu’en février 2020 (4,5 %).
Le secteur privé enregistre des gains de 23 900 emplois alors que le secteur public en a perdu 15 300, notamment dû au déconfinement et aux besoins du secteur d’hébergement et de restauration (+ 12 000 emplois).
Le taux d’activité augmente sur un an. À 64,5 % il est en voie de rattraper son niveau prépandémique de 64,8 %.
La qualité des emplois : en hausse
La croissance de la qualité de l’emploi se poursuit mais de façon plus limitée.
Tous les indicateurs ont atteint leur sommet, sauf la croissance des salaires. Cela s’explique par un effet de composition, c’est-à-dire par le retour en emploi de travailleurs plus faiblement rémunérés.
Le taux de sous-utilisation de la main d’œuvre est à son niveau le plus faible depuis le début de la pandémie. C’est une bonne nouvelle car cela reflète une opportunité pour ceux qui veulent travailler et indique que le marché du travail est en voie de retourner à son potentiel.
La création de l’emploi se concentre dans l’emploi à temps plein (+ 16 100 emplois), alors que 8 600 emplois à temps partiel ont été perdus.