En 2012, 67 % de l’énergie consommée au Québec était consacrée à des usages industriels, commerciaux ou institutionnels. La manière dont les entreprises et les organisations gèrent l’énergie a donc un impact global majeur. La gestion de l’énergie a encore un caractère trop opérationnel, alors que l’enjeu devient de plus en plus stratégique dans la nouvelle réalité des marchés. Les contraintes environnementales, sociales et géopolitiques ajoutent un poids économique qui ne semble pas encore bien intégré ni anticipé par les entreprises et les organisations. Plusieurs incertitudes planent, mais il y a également des opportunités notamment du côté des politiques sur les changements climatiques : 39 % des entreprises interrogées les considèrent comme des opportunités, bien que plusieurs ignorent ce que ces politiques leur réservent. Il faut mieux harmoniser les besoins des entreprises avec les orientations gouvernementales, particulièrement sur les plans de la formation, de l’élaboration de programmes d’efficacité énergétique et des cibles de réduction d’émissions de gaz à effet de serre d’ici 2050.
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